Les bonnes réponses sont en gras.
Qu’est ce qui réduit l’efficacité pratique des contraceptifs dans le temps ?
- Le mésusage
- Une résistance aux produits
- Une mauvaise adaptation de la contraception au rythme de vie
- Les durées d’action courte rendant nécessaire une observance quotidienne
- Certaines interactions médicamenteuses
Pour prescrire une contraception hormonale combinée il convient de :
- Réaliser un examen clinique gynécologique complet
- Rechercher les antécédents artériels masculins du 1er degré de moins 65 ans
- Rechercher les antécédents artériels féminins du 1er degré de moins 65 ans
- Rechercher les antécédents veineux de moins de 50 ans chez les hommes comme chez les femmes
- De réaliser un bilan sanguin systématique
Avant l’IVG :
- Le dosage de l’hormone chorionique gonadotrope (hCG) plasmatique permet de confirmer une grossesse, mais ne permet pas de la dater précisément. Il doit être corrélé à l’échographie.
- L’échographie est donc l’examen de référence pour dater la grossesse.
- La grande majorité des femmes peuvent initialement bénéficier d’une échographie sus-pubienne, réservant l’échographie endovaginale pour les situations de mauvaise visualisation.
- Lorsqu’une échographie est réalisée, l’estimation de la datation de la grossesse se fait par la mesure du BIP.
- Une grossesse de localisation indéterminée (GLI) est définie par une positivité du dosage hCG (urinaire ou plasmatique) sans grossesse objectivée échographiquement.
L’IVG :
- Il est recommandé que toute patiente demandant une IVG doit obtenir un rendez-vous de consultation dans les 5 jours suivant son appel car plus l’IVG intervient précocement pendant la grossesse et plus le risque de complications est faible. L’accès à l’IVG doit donc être simple et rapide.
- La loi du 22 juillet 2016 modifie les conditions de réalisation des IVG en France, elle modernise notre système de santé par la suppression du délai de réflexion de 7 jours entre l’information et le consentement des femmes souhaitant une IVG d’une part ; et par la possibilité pour les sages-femmes de réaliser des IVG médicamenteuses d’autre part.
- Si le taux d’hCG est > 1 500 UI/l et l’œuf non visible en échographie endovaginale, la suspicion de grossesse extra-utérine (GEU) l’emporte toujours.
- Le contrôle de l’efficacité d’une IVG médicamenteuse n’est pas toujours nécessaire.
- La visite de contrôle, étape essentielle du suivi de l’IVG, est prévue à partir du 21e jour post-IVG.
Les Violences faites aux femmes :
- En moyenne, en France, le nombre de femmes âgées de 18 à 75 ans qui au cours d’une annéesont victimes de violences physiques et/ou sexuelles commises par leur ancien ou actuel partenaire intime, est estimé à 220000 femmes.
- En France, chaque année, 130 femmes meurent sous les coups de leur partenaire ou ex-partenaire intime « officiel » (conjoint, concubin, pacsé ou « ex ») ou non officiel (petits-amis, amants, relations épisodiques…).
- Dans 90% des cas, les agressions sexuelles sont perpétrées par un inconnu.
- Deux phénomènes peuvent favoriser l’apparition de violences au sein du couple ou augmenter leurs fréquence et intensité : la grossesse et la séparation.
- Les professionnels du social et les forces de sécurité sont les premiers intervenants sollicités par les femmes victimes, avant les professionnels de santé.
La stérilisation définitive :
- Chez l’homme une seule méthode est disponible : la vasectomie ; contrairement à la stérilisation chez la femme pour qui plusieurs méthodes existent.
- Toutes les méthodes doivent être présentées comme permanentes et irréversibles.
- Suite à la consultation de demande initiale, un délai de réflexion de 6 mois doit être respecté.
- Contrairement à la vasectomie, la stérilisation féminine est efficace immédiatement.
- En France, les méthodes de stérilisation sont non autorisées par la loi chez les mineures.
Dépistage du cancer du col :
- Un frottis cervico-utérin de dépistage est proposé à toute femme entre 25 et 65 ans asymptomatique n’ayant eu aucun frottis dans les 3 ans qui précèdent la consultation médicale.
- Il sera également proposé à une femme entrant dans le dépistage qui n’aura pas eu de deuxième frottis 1 an après son premier frottis.
- Chez une femme ayant une IST découverte à l’occasion d’un frottis cervico-utérin de dépistage, le frottis sera fait une fois l’IST traitée.
- Chez les femmes VIH+ un dépistage annuel du cancer du col de l’utérus est recommandé dans le cadre d’un suivi spécialisé.
- À une femme ayant été vaccinée contre le papillomavirus humain, il faut rappeler que la vaccination intervient en complément du dépistage et ne peut en aucun cas s’y substituer.